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Acculturer ! acculturer !

Est-ce-que j'ai une tête d'acculturé ?

L'accès à la culture des ses origines est un droit. Un droit vital pour chacun d'entre nous. Il l'est plus particulièrement pour les étrangers, les déracinés, les immigrés comme on tient tant a les appeler.

L'accès à leur culture est parsemé d'embûches. La mise en place de lieux de socialisation ne font que d'éloigner ces personnes du droit à leur culture. Les travailleurs sociaux et les élu(e)s sont rarement au fait des réalités de la vie des étrangers.

Ces échanges pour favoriser l'intégration des étrangers ne se font que de manière unilatérale ( terre d'adoption vers l'adopté) et limitée (don de quelques cours d'alphabétisation pour les entretenir dans une demande d'aide perpétuelle). Une incohérence totale des intervenants et des initiatives maladroites ne permettent qu'une meilleure gestion "des classes dites dangereuses", mais plus particulièrement une maîtrise de la jeunesse vindicative qui seraient une menace pour le maintien de l'ordre.

Cette incohérence, cette incompréhension des us et coutumes des étrangers crée des injustices, favorisent "des ghettos"culturels et ethniques, génèrent de la violence dans leurs têtes, dans leurs entrailles. Cette violence qu'ils aimeraient tant taire. Mais, pour ceux qui condamne cette politique d'intégration, pas de différence ils sont des parias, des exclus qu'il faudrait raccompagner à la frontière.

L' ignorance culturelle des uns conforte les a priori et opinions des autres. Les noirs font partie de la race inférieure, ils ont le rythme dans le sang. Les arabes sont des voleurs, ils sont sales. Les asiatiques mangent du chien ou les leurs, puissent que l'on n'arrive pas à les recenser. Tous cela sous prétexte qu'ils auraient des difficultés d'adaptation, d'assimilation, de socialisation. On peut s'interroger sur le sens que chacun accorde à ces mots.

Mais, qu'on se le dise : Ce n'est pas parce qu'ils sont des étrangers pauvres, qu'ils vivent dans des logements insalubres, ragoûtant , qu'ils ne peuvent pas comprendre ce que les plus aisés ont l'opportunité d'admirer.

Flore Benetti