Les Verts au conseil municipal

Le groupe local des Verts de Clichy-sous-Bois

Le Club de réflexion "Clichy-sous-Bois Ecologie et Progrès"

Le Collectif anti-guerre Clichy-sous-Bois/Montfermeil

Nos projets pour la ville

Eléments de réflexion

Contactez-nous

Contacts et liens

Page d'accueil

Clichy-sous-Bois : une ville sans coeur

Clichy-sous-Bois, une commune de plus de 28 000 habitants n'a pas de centre-ville. En fait, elle n'est pas une ville mais plusieurs villes à la fois. Elle est comme schizophréne, avec plusieurs personnalités à la fois. La première est le haut Clichy, qui se confond elle-même avec le grand ensemble qui est à cheval sur les villes de Clichy-sous-Bois et Montfermeil. La suivante, le bas Clichy, est séparée d'elle par une ligne invisible mais qui semble infranchissable dans les deux sens pour beaucoup d'habitants. Cette barrière se situe, ironie du sort, à la hauteur du carrefour des Libertés. La dernière ville est constituée de plusieurs zones pavillonnaires aussi éparses que détachées de la vie de Clichy-sous-Bois.

Suivant l'endroit où ils habitent, les clichois feront leur course au marché des Bosquets/Aldi (haut Clichy), au Leclerc/C.C. Chêne Pointu (bas Clichy) ou au Raincy/Livry-Gargan/Coubron/... (zones pavillonnaires) sans jamais se rencontrer, se cotoyer et à plus forte raison se connaître.

Cette commune est comme un puzzle aux pièces en désordre. Cet éclatement géographique ne peut que faire perdurer les injustices sociales, les exclusions, les incivilités et la violence de bandes en son sein. Ce manque d'unité géographique est à l'image des familles et de notre communauté éclatée qui compose notre ville.

L'histoire, la topographie de la ville et de grossières erreurs urbanistiques sont en partie responsables de cette situation. Le reste est à mettre sur le compte de l'abandon dont ont été victime les populations et leur face-à-face avec un systéme économique sans bride qui se traduit par leur quasi-relégation.

Il s'agit d'arrêter de désigner les habitants de Clichy-sous-Bois, comme étant du haut, du bas ou des pavillons. Pour cela, il est temps d'unifier cette commune. Il est temps de créer les conditions pour que les gens se rencontrent et de donner à chacun sa place -socialement, culturellement et économiquement-.

Flore Benetti